Jaffar

Weta 2010

14/06/2010

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Racine
Weta 2010
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Jaffar's Sailing
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J105

1995 Atlantic Crossing

2002 Annapolis-Bermuda
2003 Miles River Race Back

JB Sailing

 
     
 

Juin 2010

 
Semaine 24 J'ai essayé d'ouvrir le gps pour changer la pile interne au lithium qui ne me préserve plus les réglages et les données entre deux rechargements des accumulateurs principaux. Mais c'est quasiment impossible sans endommager sérieusement l'étanchéité de l'appareil, qui est remarquable. De longues recherches web ne donnent rien. Le Map 410 a un écran qui me donne la vitesse en gros caractères et il me donne aussi le total du trajet. Les cartes de la région compatibles avec ce GPS semblent inexistantes, donc je dois me contenter de cela pour le moment et passer quelques minutes à réintroduire mes réglages à chaque recharge. Lundi, j'ai eu un vent force 4 par moment et à nouveau, j'ai frôlé et dépassé brièvement les 12 noeuds au près. Encore une fois, la vitesse au portant avec le gennaker a été légèrement inférieure. Les vagues courtes naissantes ne m'ont pas permis de trop remonter le vent au portant pour accroître la vitesse.

J'ai rencontré un Hobie Cat 18 sur l'eau avec l'équipier au trapèze et nous avons fait quelques bords ensembles près du Tombolo (vent d'Ouest) où la mer est relativement plate. J'ai gagné du terrain au prés sur eux au début mais vers la fin ils allaient définitivement un poil plus vite et creusaient l'écart tout doucement. Au portant, ils ont décroché vers le port dès que j'ai mis le gennaker. Sortie de 3h15 de musoir à musoir. Il me faut à peu près autant de transport, préparation et rangement du bateau (avec rinçages soigneux).

J'ai essayé un nouveau réglage qui marche très bien. Attacher le foc à son point d'amure avec une manille, faire un noeud de plein poing et un petit palan sur la drisse du foc et renvoyer l'extrémité de la drisse sur une poulie du cunningham et un des coinceurs du cunnigham. Le cunningham ne peut plus se régler par les deux bouts mais ne perd rien de sa puissance. Et la drisse de foc peut se régler sans difficulté sur l'eau, enfin!

Pour les départs et retours en solitaire sans assistance, j'attache maintenant le bateau parallèle au petit appontement en béton par la base du hauban et coince bien le flotteur sur les butées souples de l'appontement. Cela marche bien mieux que ce que je faisais auparavant.

 
     
Semaine 23 J'ai réparé un nouveau petit éclat du gelcoat qui s'était produit lorsque j'ai amarré temporairement le bateau à mon retour à la base nautique pendant les quelques secondes qui ont été nécessaires pour aller chercher la remorque de mise à l'eau. Cette fois-ci personne ne m'a aidé et il n'y avait pas de Zodiac amarré au petit ponton. Le vent était bien perpendiculaire au ponton et j'ai amarré le bateau à la bite, par l'avant et avec 2-3 m d'amarre comme on l'amarrerait à une bouée. Le problème est que sans dérive ni safran, le bateau s'est mis légèrement en travers du vent et les voiles libres (écoutes détachées) lui ont donné suffisamment de force propulsive vers l'avant pour aller impacter le ponton en béton. Une leçon apprise.

Ma première sortie lundi a été très agréable avec un vent relativement stable du SO mais qui a quand même varié de 1 à 4 durant la sortie. J'ai remis en service mon vieux Gps Magellan Map 410 (malheureusement sans carte locale) et j'ai pour la première fois des mesures de vitesse. J'ai été étonné de constater que j'allais aussi vite au prés qu'à la vitesse maximum que je pouvais atteindre avec le gennaker. De très longs bords au dessus de 9 noeuds avec une moyenne sans doute de 10 noeuds et des pointes juste en dessous de 12 noeuds. Le vent étant sans rafales violentes, l'impression est celle d'une vitesse paisible, sans risque. Quelle joie. Tout cela bien sûr accompagné du doux son de la dérive qui chante vers 8-9 noeuds. La mer était relativement plate (le vent venant du Tombolo et de Gien) et les moutons à peine perceptibles. Je n'ai pas de moyens de mesurer la vitesse du vent réel mais je ne pense pas que les pointes aient dépassé 14-15 noeuds.

Comme le vent a varié en vitesse durant la sortie, j'ai détendu la drisse de foc à un moment mais ne l'ai pas retendue pour le vent plus fort qui a suivit. Je vais essayer de placer les camcleats dont on a parlé dans le forum pour faciliter ces ajustements dans le futur. De plus, il faut également ajuster la torsion des voiles en fonction de la force du vent. Pour le vent faible, j'ai avancé l'écoute du foc à son point le plus avant et cela semble donner de bons résultats, combinés avec une position du corps allongé sur le dos sur le trampoline sous le vent pour que la gravité donne naturellement une bonne cambrure aux voiles (quand je suis sur le trampoline au vent, les voiles deviennent trop fermées en haut; je n'ai pas encore essayé la position avant dans le cockpit suggérée par Laurent). 

Ma deuxième et dernière sortie de la semaine, vendredi, a été un plaisir continu de 3 h45 et 20,5 nautiques (moyenne 5,5 noeuds). Vent relativement faible au début mais régulier et plus fort sur la fin. Je fait des bords de prés et de portant et me retrouve à rattraper un petit vieux gréement qui avait gréé un spi asymétrique sur son grand tangon et se dirigeait vers Porquerolles. De là, je vois au loin un 60 pieds qui met son génoa et arrête son moteur en se dirigeant vers le cap Bénat (Brégançon) et je me lance à sa poursuite. Je gagne régulièrement du terrain mais je dois faire demi-tour avant de pouvoir bien identifier le bateau. Le retour se fait en deux longs bords de gennaker, avec des pointes dans les 11 noeuds.

 
     
Semaine 22 Je suis sorti mardi, jeudi et samedi, selon mon rythme habituel de prendre un jour de repos entre les sorties. Le temps s'est nettement amélioré et l'air et l'eau sont plus chauds. Ma combinaison sèche Gill a été un excellent achat car étant très légère, je m'habille en dessous en fonction de la température. Je suis passé progressivement au minimum de chaussettes, jean léger et polo manches longues. Je met ma nouvelle casquette avec une longue protection dans le cou genre légionnaire saharien (Décathlon) et mes lunettes de sport. Ces dernières sont en principe conçues pour la voile mais n'étant pas hydrophobe, ne marchent pas très bien dans les embruns et produisent de la buée à l'intérieur. Un gros défaut pour le Weta qui mouille énormément dès que la vitesse est bonne. J'ai un peu amélioré les choses en mettant un produit hydrophobe pour pare-brise de voiture (mais qui pourrait éventuellement abîmer mes verres) et en relâchant un peu la lanière. J'ai essayé chez Décathlon des lunettes hydrophobes par construction mais elles ne me conviennent pas.

La première sortie a été en double avec Eric et cela a été un vrai plaisir avec un vent de force 3-4 et une bonne vitesse à toutes les allures. Quel plaisir d'entendre la dérive chanter. Il va falloir que j'utilise mon Gps portable un jour pour étalonner son apparition qui semble se faire vers 8-10 noeuds.

J'ai réarrangé le palan de GV en changeant la petite poulie de place et en achetant deux nouvelles petites poulies Harken carbo 29c pour arriver à un système avec deux sorties, une de chaque coté, qui utilise les coinceurs de la coque centrale. J'ai acheté une nouvelle écoute, plus grosse (8mm au lieu de 7mm) et plus longue. Je commence maintenant a être bien à l'aise avec ce système qui permet de ne pas garder l'écoute de GV en main lors d'un virement de bord. Ma procédure de virement est la suivante. Je rentre dans le cockpit et vérifie qu'il y a suffisamment d'écoute de GV disponible de chaque coté (sinon, je rééquilibre l'écoute); je prends l'écoute de foc en main; je lance le virement et m'occupe de border le foc sur le nouveau bord tout en surveillant la vitesse de rotation du bateau; je passe le stick sur le nouveau bord, stabilise le bateau sur son nouveau cap et passe sous la GV de l'autre coté; je me met au rappel et ajuste le cap. La présence du harnais complique le virement de bord et lorsque je passais mon corps au tout début du virement, je m'embrouillai facilement les pieds et les mains avec les écoutes et les sangles de rappel.

Je n'ai pas encore trouvé de bonne position de rappel. Je commence à être plus à l'aise avec la sangle pour les pieds mais il m'est difficile de trouver une bonne position pour placer mon arrière-train et pencher mon torse vers l'extérieur. La poutre en carbone qui se situe au dessus du flotteur est carrée et son arête est plutôt mal placée. Il m'est quasiment impossible de placer cette arête sous mes cuisses. De plus la sangle pour les pieds étant placée sur le trampoline flexible et étant relativement longue, elle ne cale pas assez fermement les pieds, même si on les place en ciseau comme Laurent me l'a montré.

 
 

Mai 2010

 
Semaine 21 J'abandonne l'idée d'un blog journalier, qui est trop contraignant et vais essayer le rythme hebdomadaire.

Cette semaine a été abrégée aux deux bouts et je ne suis sorti que deux fois. Tout d'abord, j'ai réparé le petit trou à l'avant du flotteur bâbord avec d'abord une petite pastille d'un mélange de résine époxy renforcée de fibre de verre, puis trois couches du gel coat envoyé par Laurent (merci, Laurent), et avec un ponçage au papier de verre entre chaque couche (au 150 puis 320 et finition au 400). Le résultat est bon mais pas parfait car je n'avais pas assez aplani la résine au moment de sa mise en oeuvre et une faible ligne verdâtre, la couleur de la résine employée, marque la limite de la réparation en transparence sous le gelcoat.

Ensuite, je suis allé en fin de semaine à Paris pour aller à Roland Garros avec Bernard et Skander.

 
     
Jeudi 20 Une bonne après-midi sur l'eau qui démarre bien à terre. En effet, alors que je préparais le bateau, Raymond vient me voir pour me proposer une place pour le bateau dans le petit pré à 200 m du port. Ce n'est pas une solution parfaite car je ne peux sans doute pas garder le bateau tout gréé entre deux utilisations (un test à faire cependant).

Je sors avec Guy comme équipier avec un vent d'Ouest de 3 à 4. On met immédiatement le gennaker et on se laisse glisser vers Porquerolles puis vers les Salins. Le bateau accélère encore bien à deux. Le retour au prés est un peu plus laborieux et nous mouille copieusement. Comme Guy n'a qu'une shorty, il faut rentrer. Je retends ma drisse de foc et repars pour quelques aller-retour sur La Capte et travailler mes virements de bord. Le palan de l'écoute de GV sans coinceur ne marche pas aussi bien que je le pensais.

Encore une fois un inconnu m'a abordé sur la base nautique et m'a posé tout un tas de questions sur le Weta. Il avait un trimaran de 30 pieds et comptait commander une planche double pour une utilisation essentiellement en Corse mais il semble enthousiasmé par la vision de mon bateau et la qualité de sa construction.

 
     
Mercredi 19 Je suis allé chez CBS, le fabricant de la remorque de route, pour faire réparer la remorque et la voiture. C'est dans la région de Valence, à plus de 300 km, et le voyage a été a moitié décevant car si la personne qui s'est occupée de moi a bien réussi à trouver le problème, elle n'a pas réussi à changer le fusible grillé du Gd Scénic! Il faudra amener à nouveau le véhicule chez Renault.

CBS est une petite entreprise spécialisée dans la fabrication de remorques et je m'attendais à avoir affaire à leur électricien maison. Mais en réalité ils ne semblent pas en avoir et les quatre employés de l'atelier semblent être polyvalents. La vérification sur le banc ne montre aucun défaut et un test avec une voiture de l'atelier montre bien le problème mais ce test n'est pas concluant car il apparaît que l'autre voiture de l'atelier a aussi des fusibles grillés; tient, tient!. On commence donc à tout démonter dans le but de tout remplacer systématiquement et on tombe immédiatement sur un problème. Une des veilleuses avait un fil électrique dénudé sur un centimètre avant la cosse et se trouvait à quelques millimètres du contact opposé. Ce fil faisait donc un court circuit à chaque secousse. Voici ci-dessous une photo de la veilleuse après la réparation. C'est clair que la conception de la veilleuse n'est pas particulièrement bonne mais la raison principale du problème est un montage lamentable et défectueux sans contrôle de qualité.

 
   
     
Mardi 18 Hier j'ai acheté un kit chez Uship et changé la cartouche de CO2 et le déclencheur de mon gilet gonflable avec harnais intégré. Le kit MA1 de Hammar (http://www.cmhammar.com/images/uploads/MA1-prod_info.pdf et http://www.cmhammar.com/images/uploads/MA1-rearming.pdf ) est relativement facile à changer si on n'est pas pressé et en faisant la procédure je me suis rendu compte que je pouvais facilement neutraliser le déclencheur automatique pour ne garder que la partie manuelle du déclencheur. J'ai donc découpé un doigt d'un gant en caoutchouc fin que j'ai placé placé sur la tête du déclencheur hydrostatique et je l'ai attaché avec un collier en plastique. La photo du résultat est ci-dessous. Le déclencheur hydrostatique est donné pour se déclencher dans 10 cm d'eau et ne pas se déclencher intempestivement sous les embruns et les paquets de mer. Je pense que mon montage va accroître cette profondeur de déclenchement suffisamment pour ne pas se déclencher en cas de désalage. Le cordon manuel est toujours la si nécessaire.

J'arrive à la base nautique un peu après 14h où Stéphane m'attend pour l'accompagner sur son bateau, un FD raccourci et modernisé. Denis arrive quelques minutes après moi et on change de plan, il ira avec Stéphane et je les rejoindrai sur le plan d'eau. En fait on se ratera car ils étaient à l'Est quand je les cherchais à l'Ouest. Ils m'ont vu de loin mais pas moi.

Au moment où j'arrive un employé de la base me fait une remarque désagréable comme quoi j'arrivais toujours à la base au mauvais moment. La base était déserte à ce moment et une petite école de voile de 6-8 Optimists rentrera un peu avant mon départ. J'ai toujours veillé à ne jamais les gêner mais cela ne peut pas être le problème car cette même base à la capacité d'accueillir plusieurs centaines de bateaux lors de la Semaine Olympique Française ou autres événements tels que la grande régate d'Optimists qui se prépare pour le week-end prochain. De plus, la base accueille les bateaux de passage (qui payent à la journée) à bras ouverts.

Le vent est une force moins fort que dimanche mais de la même direction qui crée des rafales et la température sur l'eau est bien froide pour la saison. C'est important sur le Weta car on est arrosé en permanence sur le trampoline, et donc refroidi comme une gargoulette. Je sors le gennaker une ou deux fois mais le rentre rapidement pour ne pas trop m'éloigner de la zone d'eau bien plate près du rivage. Pour le reste du temps, je reste entre le prés serré et le largue. Encore une fois, le bord d'attaque de mon foc se révèle pas assez tendu alors que je l'avais bien tendu à la base. Il faudrait sans doute que je le tende plus au départ en utilisant le palin du point d'amure au lieu de le tendre à partir de la drisse. J'essaie de travailler mes virements de bord et je constate, comme me le fera remarquer plus tard Eric, que je perd beaucoup de terrain à chaque virement de bord, virant trop large et prenant trop de temps pour repositionner les écoutes sur le nouveau bord. Eric suggérera de mettre un double stick comme sur beaucoup de bateaux pointus pour faciliter le mouvement du barreur au cours d'un virement de bord. Mais il faut d'abord et surtout que je mette l'écoute de GV au taquet avant le virement de bord au lieu de la lâcher complètement comme je le fait maintenant en cas de vent fort. 

 
 

Kit Hammar MA1 modifié pour neutraliser l'automatisme

 
     
Dimanche 16 Le vent du NO est annoncé à 6-7 mais, étant un vent de terre, la mer près du rivage est d'un calme et d'un bleu tentant. Je décide de ne pas mettre de foc mais de monter le gennaker. Au moment où je me prépare en début d'après-midi, un groupe d'Optimistes rentre, ils sont venus de Monaco pour fuir le Grand Prix, et le moniteur dit que les conditions sont bonnes près du port. Un cata rentre et décrit de fortes bourrasques. Je sort deux fois car je me rends compte immédiatement après ma première sortie que j'avais oublié de défaire le noeud de sécurité de l'enrouleur du gennaker. Le premier retour à la cale de halage n'est pas facile avec le vent de terre, sans foc et en ayant à virer de bord dans un espace restreint avec la dérive relevée partiellement. Je repars et effectivement constate de fortes bourrasques en dehors de la zone avoisinant le port. Le vent passe de 2 à 5-6-7 brutalement. Les virements de bord se ratent de temps en temps sans le foc et il faut bien choisir son moment. Je suis plus à l'aise maintenant avec l'utilisation des taquets coinceurs du cockpit pour l'écoute de GV mais j'ai quand même quelques alertes où la bourrasque est plus rapide que mon temps de réaction et la coque sous le vent est complètement immergée avant que je choque la GV ou donne un coup de barre. Je fait quelques belles pointes de vitesse au vent arrière sous GV seule et ensuite avec le gennaker. Je me rends compte que l'écoute du gennaker est trop courte pour pouvoir le rentrer facilement dans ces conditions en le déventant avec la GV. Il faut donc remonter un peu le vent pour le faire faseyer et l'enrouleur marche quand même sans trop d'effort si on a gardé un forte vitesse bateau. Je ne recommence pas l'opération car cela m'éloigne trop du port et je commence à avoir froid car l'eau est fraîche (14 degrés), la douche permanente, et un peu d'eau a réussit à pénétrer le haut de ma combinaison sèche, à moins que ce soit de la sueur qui n'ait pas été évacuée par la combinaison 'respirante'. Les plaisirs de la grande vitesse soutenue seront pour une autre fois où je serais plus à l'aise dans ces conditions.  
     
Vendredi 14 Hier, j'ai malheureusement constaté que les feux arrières de la Gd Scénic ne fonctionnent plus à nouveau. Cela ne peut être dû qu'à la remorque. J'avais pourtant fait attention de ne l'utiliser qu'en plein jour, mais j'ai cependant l'allumage automatique des feux sur la voiture et lorsque je pénètre dans le garage avec la remorque encore attachée, l'automatisme fonctionne pour quelques secondes avant de couper le contact. Ces quelques secondes ont suffit pour faire encore sauter mon fusible voiture qui est très difficile à changer car il faut enlever la batterie et d'autres obstacles pour y accéder. Quelle galère!

Ce matin, j'essaye d'inverser le taquet coinceur de l'écoute de GV, suite à la discussion de mercredi avec Eric. Mais il ne peut pas fonctionner à l'envers. Je décide donc de l'enlever complètement et d'utiliser les taquets coinceurs de la coque centrale. J'installe aussi une boucle de gros élastique (acheté hier chez Décathlon) pour coincer la barre du gouvernail.

Le ciel est dégagé, la température froide et la météo annonce un vent d'Ouest à SO fraîchissant à 5-6 l'après-midi mais vers midi je décide de partir pour une première en solo avec un vent de cette force. Une régate est en cours du coté de Porquerolles, quelques cata de passage partirons avant et après moi et même quelques Optimistes rentrerons un peu après moi. Je ne trouve pas de place pour la voiture avec remorque sur le parking adjacent à la base nautique et je suis forcé d'aller à un des parkings de l'extrémité Nord du port. On sent bien les rafales à la base mais je fait une mise à l'eau sans problème. J'ai mis les trois voiles après avoir un instant hésité à mettre le foc. Je vais au près bon plein vers la zone de régate. Les rafales créés par le passage du vent sur le Tombolo sont fortes et le bateau accélère franchement. Je suis mal à l'aise au rappel sur le trampoline avec un pied dans la sangle et décide plutôt de laisser les pieds au contact avec la coque centrale et de négocier les rafales en serrant le vent de trop près et en choquant la GV. J'avance le point d'écoute de la GV pour introduire de la torsion et enlever de la puissance en haut. Mettre l'écoute de GV sur le taquet coinceur du cockpit marche bien et se dégage facilement mais je ne suis pas encore à l'aise avec cette disposition et lorsque je tente de faire un virement de bord je le commence à partir du près bon plein avec une GV trop choquée et je me retrouve sur l'autre bord avec le crochet de l'écoute détaché de son point d'écoute. Heureusement que la mer n'est pas formée (c'est un vent de terre venant du Tombolo), mais j'ai néanmoins quelques difficultés à ré-attacher le crochet sur le point d'écoute car le bateau refuse de rester debout au vent avec le foc et la GV faseyant furieusement. La stabilisation de la barre par mon élastique n'est pas assez rigide et ne m'aide pas pour cette tâche, bien que le système semble fonctionner pas trop mal. Le crochet se décroche encore au virement de bord suivant. Au troisième j'y arrive enfin en attrapant l'ensemble des brins de l'écoute pendant le virement de bord, mais c'est loin d'être parfait. La dérive chante régulièrement lorsque le bateau accélère au planning mais je ne suis pas dans un bon jour et la perspective d'un retour à la cale de lancement au moment d'un fraîchissement supplémentaire du vent me travaille. Je décide que ce n'est pas un bon jour pour moi et je rentre. L'arrivée est plus rapide et plus délicate dans ces conditions de vent mais elle se passe bien grâce à l'aide que m'offre une personne que je n'avais pas vue auparavant et qui se prépare à partir en catamaran en double.

Le Weta attire l'oeil des passants, des badauds et des connaisseurs.  A l'aller cet après-midi je m'étais arrêté pour vérifier un bruit inhabituel sur la remorque (la roue libre de devant n'était pas bien bloquée) et un jeune papy (c-a-d mon âge) en VTT s'arrête et me pose immédiatement toutes sortes de questions, en partie sur la largeur du bateau. C'est la même chose à la base nautique. Cette fois-ci le papy est plus âgé et un fin connaisseur. Je ne l'avais entrevu auparavant qu'une fois mais je savais aussi que la personne la plus respectée de la base nautique était Raymond et que je le manquais régulièrement car il ne venait que le matin alors que je n'arrivais que l'après-midi. Il s'agit bien de Raymond et nous avons une longue conversation. Il a été plusieurs fois champion de France et sort régulièrement sur son catamaran Class A mais il me dit envisage d'arrêter bientôt car il a plus de 80 ans. J'essaye de l'orienter vers le Weta bien sûr.

Guy est toujours là pour m'aider et admirer le Weta.

 
     
Mercredi 12 Une après-midi de voile délicieuse sur Tri Tons. Vent d'Ouest de force 2-3. Je suis bien à l'aise sur le trampoline et essaye de trouver la position optimale avec le flotteur sous le vent plus ou moins enfoncé. C'est difficile sans point de comparaison et je cherche donc à me rapprocher des bateaux avoisinants. Dans presque tous les cas je marche mieux qu'eux malgré de grosses différences de taille (quillards de 25'-35'). Je croise un 50' splendide qui passe sous spi asymétrique entre Gien et Porquerolles et immédiatement je prends son cap et sort le gennaker. Le temps de dérouler proprement le gennaker (la partie basse reste bizarrement enroulée en partie), et le 50' me prends plusieurs (de ses) longueurs. Ensuite la différence se stabilise tout en se creusant tout doucement jusqu'à ce qu'il atteigne la pointe Est de Porquerolles et remette son spi dans sa chaussette pour ensuite virer au Sud. Je retourne vers le port sous gennaker et au moment de rentrer je décide de repartir pour un petit tour vers l'Est. Je rentre un peu plus tard que d'habitude mais j'ai quand même une bonne conversation avec Éric. On parle du taquet coinceur de l'écoute de GV et il me conseille de le renverser pour qu'un mouvement vers le haut de l'écoute libère l'écoute, contrairement à la situation présente.  
     
Lundi 10 Je sors un petit moment après Éric sur son Buzz. Il est resté dans le voisinage du port pour m'attendre et on fait quelques bords ensemble mais à une bonne distance. Dans ces conditions de vent de force 2-4, Tri Tons est dans tous les cas plus rapide et pointe mieux. Guy se dirige ensuite vers le bout de la presqu'île de Gien et je le suis à une plus grande distance mais je n'arrive pas à le rattraper dans un vent se ramollissant de plus en plus. Guy rentre le premier alors que je continue à faire des tours dans le voisinage du port pour éviter d'être coincé dans un calme plat trop loin de l'écurie.  
     
Vendredi 7 J'ai maintenant fait réparer le point d'amure de ma GV chez Uship/voilerie Russo. Après une bonne discussion je leur fait retailler la sangle et placer un deuxième passant pour pouvoir utiliser un bout et ne rien avoir de dur qui frotte sur le mât en carbone. Cette solution marche bien en pratique même si elle prend quelques secondes de plus lors de la manip et elle a l'énorme avantage d'être beaucoup moins fragile que les boucles rapides de pacotille étaient montées d'origine.

Le portail de la base est fermé et il n'y a personne pour ouvrir. Le code d'accès a été changé après la SOF. Bon contact avec quatre autres membres, dont Eric et Guy. Il faut venir le matin pour voir Raymond qui attribue les places privées sur la base. L'école de voile lance deux catamarans avec quatre ados et un zodiac puis une vingtaine de pré-ados sur une dizaine d'Optimistes. Je reçois de l'aide d'un membre enthousiaste qui découvre le Weta et qui me donne des conseils et m'aidera au retour à la base. La préparation est plus rapide mais je perds mon attache de harnais et mon amarre improvisée.

Mise à l'eau en solitaire facile en utilisant l'amarre sur une des deux bites d'amarrage du petit quai. Chenal facile au bon près sous foc seul avec GV libre. Je passe au travers des Optimistes qui circulent entre deux bouées vers la fin du chenal. Je rattrape les deux catamarans et reste dans leur voisinage. La température est fraîche et le vent de SO de force 4 avec des pointes à 5. La mer est relativement plate par rapport au vent qui vient de l'autre coté du tombolo. Ce dernier exagère les rafales. J'ai oublié d'enlever la retenue du spinnaker mais je suis content d'avoir un prétexte pour ne pas l'utiliser dans ces conditions. Il y a peu de bateaux sur l'eau et l'eau est froide et donc un dessalage ne se serait pas fait dans de bonnes conditions. Le bateau accélère franchement dans la pointe de vent. Je reste dans le cockpit, mal à l'aise avec les écoutes le harnais etc. Reroute l'écoute de spi à l'extérieur de l'écoute de GV. n'ai pas pu tester l'amarre de barre. ne suis pas monté au rappel sur le flotteur.

ne pas laisser le spi roulé puis plié dans son sac. Idée des rigoles pour les roues de la remorque de lancement. vérifier le meilleur moyen d'éviter que les trampolines se détachent en navigation.

mettre un boulon avec écrou papillon pour les rampes de lancement.

 
     
Lundi 3

Base nautique de Hyères. Première sortie en solitaire.

Auparavant, j'ai fait une réparation provisoire du point d'amure de la GV en accrochant la sangle avec une manille et un bout.

 
 

Avril 2010

 
Mercredi 28

La Capte avec Salima, Benjamin, Gaia et Onésime.

Benjamin est arrivé et on sort à partir du port de La Capte. Un badaud s'intéresse au bateau et s'inquiète que nous hissions les voiles avec le bateau sur sa remorque et insiste que nous ne devrions le faire qu'une fois sorti du port! Il a certainement été étonné de voir la facilité avec laquelle nous mettons à l'eau et sortons dans ce chenal étroit et zigzagant mais je ne suis plus la pour voir sa tête. Quelques arrêts à la plage jouxtant le port pour changer d'équipiers et on repart. Le vent reste dans la gamme de faible à modéré, ce qui permet d'apprécier le bateau sous toutes ses coutures.

Le retour à la cale de halage est moins facile que la sortie. Le vent est faible et défavorable et essayez de louvoyer dans un chenal à peine plus large que le bateau! On utilise donc la pagaie mais on met du temps à trouver une bonne position pour pagayer et on remonte la dérive un peu trop prématurément. Benjamin préfère guider le bateau dans l'eau. Une fois le bateau sur sa remorque, je m'enfonce dans l'eau pour récupérer les filins arrières d'arrimage du bateau sur la remorque et boom! le gonflement automatique de mon gilet se déclenche!

Finalement, en affalant la GV, Benjamin fait une fausse manoeuvre et casse la boucle rapide qui maintient la sangle qui sert de point d'amure de la GV.

 
  La Capte, retour difficile  
  Le gilet automatique marche!  
     
Lundi 26

Première sortie à partir du port de La Capte avec Salima, Gaia et Onésime.

Salima est arrivée et j'ai recherché toutes les alternatives de lancement dans le voisinage. La meilleure semble être le port de la Capte qui a l'avantage d'avoir une petite plage sympa juste à coté. Le chenal de sortie à partir de la rampe de mise à l'eau est très très étroit et en ligne brisée. Il n'est visiblement pas prévu pour les voiliers sans moteur. La sortie se passe bien mais le retour sera plus difficile avec les coques latérales se prenant dans les amarres des bateaux. La pagaie est difficile à utiliser dans ces conditions. On a sans doute fait l'erreur de ne pas garder assez de dérive et d'inertie. La sortie est plaisante par vent léger à modéré avec une pause sur la plage. Le gennaker marche bien et les plans verticaux immergés chantent par moment. Quel plaisir.

 
     
Jeudi 22

Deuxième sortie à partir du Café de la plage avec Gaia.

Françoise est restée à la maison avec Onésime. C'est encore une répétition générale destinée avant tout à se sentir à l'aise dans les manipulations à terre du bateau et dans sa préparation. Tout se passe bien avec un vent coopératif et un bien plus grand temps sur l'eau. Le potentiel du bateau est bien la. Mais après chaque sortie j'ai mal au reins et aux hanches. C'est sans doute dû aux manoeuvres des remorques à la fois sur la plage mais surtout devant le garage de la maison où il y a une petite pente et je dois tirer bien fort. Il faudra trouver les bonnes procédures pour minimiser ces efforts. Je m'impose cependant un minimum d'un jour de repos entre chaque sortie.

 
     
Mardi 20

Toute première sortie à partir du Café de la plage avec Gaia, Onésime et Françoise qui reste sur la plage, complètement frigorifiée.

Je ne peux pas encore utiliser la base nautique du port de Hyères qui est complètement mobilisée pour la Semaine Olympique Française, rassemblement international de centaines de bateaux olympiques. On essaie donc de lancer Tri Tons à partir de la plage du Café de la plage, juste à coté de l'entrée de l'aéroport Toulon-Hyères. La logistique et les entrée et sortie de l'eau se passent bien malgré le bon paquet d'algues qui forme une marche. Françoise reste sur la plage mais est vite frigorifiée. J'affecte Onésime à la manoeuvre de la dérive mais il n'en a pas la force et c'est Gaia qui le fera tout en réglant le foc. On fait un petit tour sympa mais Onésime a vite froid malgré sa combinaison, ses chaussons, son gilet et son blouson. On rentre donc.

 
     
Jeudi 15

Route Kerlann-Hyères

Fine tuning de l'attelage. Je prends mon temps à bien préparer la longue route et je pars en fin de matinée. L'attelage est stable mais je m'arrête pour acheter des sangles supplémentaires pour mieux arrimer la bâche et pour éviter qu'elle ne batte trop dans le vent. Je prends ma vitesse de croisière habituelle de 130 km/h mais le vent est debout et le terrain vallonné et je constate une consommation énorme de 18l/100km en montées. Je m'arrête plusieurs fois pour tout vérifier et pour gonfler un peu plus les pneus de la voiture et de la remorque qui étaient tous un peu sous-gonflés. Je réduit aussi la vitesse de croisière à 120 km/h et la consommation devient acceptable. La remorque est très stable et s'oublierait facilement s'il n'y avait pas ce bruit de ferraille fait par les rampes de chargement.

Dans les environs de St Étienne, à la tombée de la nuit, je constate que les feux arrières ne fonctionnent pas ni sur la voiture ni sur la remorque. C'est un gros problème et je passe un temps fou à vérifier tous les fusibles de la boite mentionnée dans la notice de la voiture. Ils sont tous bons. Je considère mes options et décide de faire le reste du parcours avec les feux de détresse et à vitesse réduite à 110 km/h. Heureusement il n'y a plus de vent et je passe dans la vallée du Rhône juste après la fin de la pluie qui avait été annoncée. Je fais un bonne fin de parcours dans ces conditions après tout et arrive vers 4h du matin.

Dans les jours suivants, Renault acceptera de voir la voiture mais pas la remorque. L'électricien mettra plus de deux heures à vérifier la connexion puis à changer un fusible qui était caché derrière la batterie et tout un matériel qu'il fallait démonter pour y accéder. Laurent me signale au téléphone qu'il a eu un problème similaire avec une autre remorque et doit me contacter après en avoir parlé à CBS, le fabricant de la remorque. 

 
     
Mercredi 14

Prise en main de Tri Tons à Lézardrieux.

J'ai fait la veille Paris-Kerlann et Régis et moi partons de bonne heure pour Lézardrieux. Nous traversons la Bretagne profonde du Sud-Est au Nord-Ouest et prenons quelques pleins poumons d'émanations de lisier en étant forcé de suivre à faible allure une citerne d'épandage derrière son tracteur. Comme l'élevage industriel du poulet dans la Baie de Chesapeake, ces nitrates surabondants venant des déjections animales d'élevages industriels sont la principale source de pollution des cours d'eau, baies et rivages. Ramasser les algues vertes sur les plages ne fera jamais rien pour diminuer la source de la pollution.

On découvre à la fois Tri Tons et la base d'InnoVoile. Laurent fait son One Man Show dans des conditions difficiles mais compense par plein de bonne volonté et de bonne humeur. La première préparation du bateau prend bien plus de temps qu'initialement prévu car les nouveaux safrans ont été livrés avec le trou de l'axe horizontal de rotation non-percé et surtout non-localisé sur la partie haute en fibre de carbone du gouvernail. Il est difficile de prendre des repères précis pour le perçage et une première tentative est un échec immédiatement suivi d'un épuisement de la batterie de la perceuse. On prend donc la pause du déjeuner et ensuite on met calmement en place à trois un système ad-hoc pour accroître la précision du positionnement du perçage. Et cela marche. Le mécanisme de désengagement du safran en cas de choc est ajusté, le treuil placé sur la remorque et en route pour le point de lancement qui se trouve à 20 minutes de route. En effet, la marée basse nous empêche d'utiliser la baie de Lézardrieux.

La combinaison sèche que j'avais commandée à Laurent avec le bateau n'est pas arrivée. Il me prête la sienne son col trop petit me gène trop. Je change de combinaison pour une combinaison humide qui est très correcte. Régis et moi avons le temps d'apprécier la beauté caillouteuse et ventée de l'endroit car dans la précipitation, on a oublié de prendre le sac avec la dérive et le gouvernail et Laurent fait un aller-retour rapide.

La démonstration du gréement du bateau est faite délibérément et on y va! Régis préfère rester sur la plage pour faire des photos. Le vent est frais (aux deux sens du terme) le courant de marée impressionnant et les cailloux et les obstacles, visibles et invisibles, innombrables. On fait quelques manoeuvres au ras des cailloux dans la petite baie et j'en prends immédiatement plein la figure. Les sensations de vitesse et accélération sont nouvelles pour moi car, contrairement au J105, je suis très bas sur l'eau. Cela me fait immédiatement penser à la moto de Skander, ou mieux, à un kart marin, avec cette force irrésistible vers l'avant et cette position basse de l'équipage. La différence est dans le bruit. L'accélération est silencieuse mais après on entend le doux chant des appendices verticaux qui vibrent au planning. Ces moments musicaux étaient trop rares sur le J105. Je me rends compte aussi que physiquement je vais avoir besoin de faire beaucoup de progrès. Je vais devoir travailler ma souplesse, ma mobilité sur le trampoline et apprendre à jongler avec les trois écoutes et le stick tout en positionnant mon poids proprement au rappel. Mais quel potentiel!

J'avais tellement visualisé le Weta à travers les vidéos et images disponibles sur le web que j'avais un peu peur de ce que j'appelle l'effet Grand Canyon. Nous avons visité le Grand Canyon au début de notre résidence aux USA et j'avais aussi préparé le voyage avec toutes sortes de livres et documents, mais lorsque je l'ai vu de mes propres yeux pour la première fois j'ai été un peu déçu de ne pas avoir la sensation de profondeur et de gigantisme à laquelle je m'attendais. L'éclairage n'était pas le meilleur au moment de ce premier contact et mon imagination avait créé une réalité virtuelle. Pas de décalage donc entre réalité et virtuel en ce qui concerne le Weta, sauf peut-être en ce qui concerne mon agilité physique...

Dans les discussions, j'apprends que Laurent est un Breton de coeur mais d'origine savoyarde, que sa vie précédente était dans le secteur de la commande numérique de machines mécaniques de précision et que le François17 qui a récemment fait son apparition au Forum du Weta en demandant des "tuyaux" est en fait un professionnel de la voile, devenu maintenant revendeur du Weta dans sa zone pour compenser la réduction de son volume de vente cata. En fait j'ai déjà rencontré François au Nautique 2009 (voici ci-dessous sa photo en prime) ...

Finalement, j'apprends aussi que François et Laurent ne sont pas d'accord sur le meilleur moyen de faire de la VMG au près: Laurent garde le bateau bien droit tandis que François enfonce bien le flotteur sous le vent pour s'y caler et utiliser un plan anti-dérive supplémentaire.

On vérifie les attaches du bateau et des deux remorques, et les feux et on part pour arriver très tard à Kerlann où Marie-France et sa mère ont eu la gentillesse de nous attendre avec un merveilleux dîner d'huîtres et de cidre. Vive la Bretagne, qu'elle soit du Nord ou du Sud (bien qu'il fasse plus chaud au Sud).

 
  François, Maeva et Laurent
  Weta 214 Tri Tons à Lézardrieux Jaffar et Laurent
  Tri Tons et Régis Régis
  Quelle beauté Quelle beauté!
  Jaffar, Laurent et Tri Tons Et voilà!
  Prêts à décoller! Get ready!
  Tri Tons à Bréhat Go!
  Mission accomplie Thank you, Weta!
     

 

 

Weta 2010 Le trimaran Weta Le monotype Weta Naviguer sur le Weta Courir sur le Weta Jaffar's Sailing Sail J105